Dans Populous DS, le joueur incarne une divinité, dont le seul et unique but est d’en mettre plein la tête aux dieux rivaux. Pour cela, il dispose de quelques fidèles, dont la foi inébranlable va lui permettre de soulever des montagnes. Ou plutôt, de les aplanir. Pour prier correctement, nos bonshommes ont en effet besoin de place et seules les surfaces bien planes leur permettront de profiter du confort nécessaire à cette tâche ; notre dieu devra donc jouer les terrassiers, rasant les montagnes, comblant les plages, encore et toujours, jusqu’à refaire le monde à l’image de la Belgique. Ce vandalisme paysager permettra à nos ouailles, une fois bien installées, de produire de la mana en quantité, elle-même nécessaire au joueur afin de lancer des sorts, qui différent suivant l’élément choisi en début de partie (Terre, Eau, Feu, Moisson, Vent). Dans le lot, on compte quelques miracles protecteurs, mais aussi et surtout des vacheries à balancer chez l’adversaire sous couvert de catastrophes naturelles : séismes, raz-de-marée, météorites ou volcans, rien ne sera de trop pour anéantir les heures de jardinage de l’adversaire. Pour achever le travail et imposer définitivement ses vues, il est également possible d’inciter nos péons à partir au combat, mais au détriment bien sûr du développement de la paroisse. Depuis le Populous original, le concept n’a que très peu évolué (malgré l’ajout de nombreuses variantes de décors) et l’essentiel des parties se résume donc à refaire le paysage à coups de stylet, un mode de contrôle d’ailleurs parfaitement intégré dans cette version, tout en tentant de ralentir le développement de son adversaire. Mais, deux décennies plus tard, le poids des ans n’a pas épargné le mythe, aux mécaniques de gameplay datées aujourd’hui et aux parties un peu laborieuses. Accrocheur malgré tout, à condition bien sûr d’être plus proche de la retraite que du bac.
Je possédais ce jeu sur Master System et honnêtement…je n’ai jamais rien compris au concept
J’avais beau avoir les codes pr les 5000 niveaux (et plus) que comptaient le jeu, je n’ai JAMAIS réussi à terminer un seul level. Entre mes persos qui se baladaient où bon leur semble, les combats qu’ils perdaient sans cesse sans aucune explication (très rarement, qd ils en gagnaient un, j’étais au paradis ) et mes constructions qui ne se construisaient pas où qui se faisaient détruire, il y avait de quoi criser
Mais ce jeu est tjs resté une énigme « sympathique » pr moi (tout comme les autres jeux de gestion qui me font un effet boeuf tel que celui ci : ). Et je trouvais la réalisation vraiment pas mal pr de la SMS (la jaquette était belle et impressionnante également, surtout à coté des jaquettes Great Basketball/Baseball, World Soccer, etc.).
M’enfin, faut dire qu’à 9 ou 10 ans c’est pas vraiment le style de jeu qui passionne…
Populous : En quelques mots
Chapeauté par un certain Peter Molyneux pour le compte de Bullfrog en 1989, Populous plaçait le joueur dans le rôle d’un dieu, rien que ça, qui devait imposer son culte aux peuples primitifs de différentes contrées. Pour cela, un certain nombre de pouvoirs divins, allant de la terraformation à la création de catastrophes surnaturelles, permettait non seulement d’imposer le respect sur nos ouailles mais aussi de s’approprier celui des peuples vénérant des divinités adverses. Le succès fulgurant du titre entraîna le développement d’extensions, de suites et de successeurs spirituels, comme la série des Black & White que Molyneux, toujours lui, a lancé avec Lionhead Studios. Bien que le genre ait véritablement été lancé en 1982 avec Utopia, Populous est bien souvent considéré comme le père des « god games », ces jeux où le joueur dirige une entité omnisciente ayant droit de vie et de mort sur ses serviteurs. Le genre est d’ailleurs toujours à la mode de nos jours, le projet Spore de Will Wright, créateur des Sim City, comptant même l’élever sur une nouvelle échelle.